Transmission de mémoire : Le Graff

Peut être venez vous de scanner le QR code sur le mur de notre graff et vous demandez vous ce qu’il représente ?

Vous avez devant vous le fruit d’un travail de réflexion entre des jeunes de l’ACLEEA et le comité du souvenir Indrais, assistés techniquement par le collectif Plus de couleurs.

Genèse

En Janvier 2025, le comité du souvenir Indrais, soucieux d’engager une action auprès des adolescents Indrais, sollicite l’ACLEEA.

De ce premier échange se décide notamment la création d’une fresque Graff sur un bloc électrique Enedis au bout de la rue des martyrs de la résistance à deux pas de la maison de Léoncie kérivel.

A l’issue d’un travail de réflexion entre jeunes et animateur puis d’une rencontre avec l’artiste en charge de la réalisation Christophe Moreau et des membres du comité, une première ébauche est réalisée. Celle ci part du principe que chacune des 4 faces du bloc représentera une génération qui transmet à la suivante avec sa logique propre.

Une seconde réunion impliquant le président et le directeur de l’ACLEEA, l’animateur, les jeunes, une élue de la ville, le comité du souvenir viendra apporter des idées complémentaires et précisions.

 

Le graphiste retravaille le design complet et voici le résultat devant vous :

Au départ : Plus jamais la guerre

Une personne âgée, probablement plus de ce monde, raconte les traumatismes de la guerre à ses enfants et petits enfants : Bombardements, barbelés des camps de la mort, Résistance locale (les tracts affichés par la résistance sur les arbres du quai à Indre pour informer les ouvriers)

Les adultes : Maintenir la paix

Cette transmission orale et familiale des affres de la guerre a permis aux générations futures d’adultes, de bâtir une paix durable : ONU, paix et réconciliation entre les peuples, Création de l’union européenne.

Ces adultes ont connu ceux qui ont connu la guerre : leurs parents, leurs grands parents

Les Ados : On n’a pas connu mais on a appris

Les jeunes d’aujourd’hui n’ont souvent pas connu de témoignages directs mais par l’intermédiaire des médias, de l’école, de l’éducation au sens large gardent des repères clé traduits par ces mots sur le mur.

Les enfants d’aujourd’hui et de demain : Souvenons nous !

Avec l’actualité directe et la guerre aux portes de l’Europe, il est plus que jamais important, à cet anniversaire de la fin de la seconde guerre mondiale, de se souvenir de cette longue histoire transmise par nos ainés, que l’on soit issu d’ici ou d’ailleurs.

Ils ne sont parfois plus là pour nous expliquer mais les générations nous ont légué une certaine forme de devoir de mémoire : celui de se souvenir des sacrifices et des souffrances, de la résistance et de la liberté, de la fraternité et de la paix.

Souvenons nous !

La transmission de la mémoire est en effet avant tout intergénérationnelle, comme un passage de relai. Chaque citoyen peut être un messager et chaque génération successive pourra s’approprier la mémoire, l’intégrer à sa culture. La mémoire n’est donc pas figée mais vivante et en perpétuelle évolution.

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